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Chapitre 1, L’arrivée au Costa Rica et nos conseils généraux 

Pourquoi le Costa Rica? Nous avons découvert le Mexique en décembre 2020, qui a été notre premier contact avec l’Amérique centrale. Nous avons adoré cette expérience, tant pour la diversité des paysages que la gentillesse des personnes rencontrées. Ce premier aperçu nous a donné envie d’explorer plus en profondeur d’autres pays de la même zone géographique. De plus, nous avions entendu que le Costa Rica était riche par sa faune et sa flore, et… sa chaleur !  Après 3 hivers canadiens, l’idée d’un hiver non à -20, mais à 30 degrés semblait une idée assez attrayante. Ni une ni deux, notre choix était fait !


Jour 1, Direction San José, capitale du Costa Rica. 

Après plusieurs mois d’attente, nous voilà embarqué dans le premier d’une longue série de trois avions pour se rendre à San José. Bien que nous ayons convenu d’un commun accord que c’était la dernière fois que nous embarquions dans un périple de plusieurs escales, nous nous sommes malgré tout laissé tenter. Le bilan ? Après 15 h d’avions, 12 h d’escale, 6 h de nuit sur le parterre d’un terminal, un changement d’aéroport à New York en taxi (qui aura au moins permis de s’offrir une balade de la grosse pomme de nuit), nous arrivons enfin à l’aéroport de San José ! 7 h de décalage horaire avec la France, 1 h avec le Québec; nos montres sont déjà réglées comme pour nous immerger directement dans cette nouvelle aventure (les cernes en plus).

1 h après avoir obtenu notre visa de trois mois en poche, nous sortons de l’aéroport. La chaleur ne tarde pas à se faire sentir : nous sommes actuellement fin janvier, période sèche du pays. 

Nous rencontrons un chauffeur de taxi, un homme d’une soixantaine d’année, le teint halé du soleil et le sourire aux lèvres, il nous accueille d’une voix joyeuse : ‘’ Pura vida’’ ou littéralement ‘’ profitez des richesses que vous offre la vie’’. Nous comprenons sans trop tarder, qu’il s’agit de la phrase emblématique du Costa Rica et qui a le mérite d’illustrer nos premières impressions de ce pays. Ainsi, tout le trajet de taxi s’écoule au travers d’une conversation ponctuée de l’emblématique ‘’ Pura vida’’. Plus qu’une expression, elle semble être devenue une sorte de ponctuation du discours. 

Nous arrivons dans un petit hôtel, à peine le temps de récupérer les clefs que je suis déjà dans l’eau, mais surtout je suis saisie du nombre d’oiseaux que je vois dans les arbres et le ciel ! Tout juste quelques secondes que je suis plongée dans cette observation que je fais la connaissance du premier animal à 4 pattes de notre voyage : un écureuil ? Non, en fait en observant mieux, je constate qu’il ne s’agit pas réellement d’un écureuil ayant des couleurs bien différentes; j’apprendrais ainsi l’existence des ‘’sciurus variegatoides‘’. Étant une amoureuse inconditionnelle des animaux, je suis surprise de ce premier contact avec la faune locale. 

Revenons à notre hôtel; celui-ci est partenaire de l’organisme ‘’ tout Costa Rica’’ avec lequel nous avons réservé un véhicule ainsi que notre première nuit dans le pays. 

‘’tout Costa Rica’’ est un organisme géré par du personnel francophone, et qui tend à se développer dans toute l’Amérique Latine ;(pour le moment le panama, l’équateur et le Pérou). Ce que nous avons surtout trouvé intéressant avec cet organisme est la réunion d’information proposée le lendemain matin avant la prise du véhicule. Ainsi, durant plus de 2 h, un guide francophone habitant au Costa Rica nous transmets les informations de base concernant aussi bien la conduite, la vie en général, les points d’Intérêts ou encore les opérateurs téléphones pour accéder à internet (pratique d’avoir un plan B autre que la wifi du logement quand on est en télétravail). De plus, ils suggèrent une carte permettant de bénéficier de réductions sur les activités, mais aussi sur les logements.  Elle semble particulièrement intéressante d’autant plus que nous demeurons plusieurs mois dans le pays.

 

Petit détail insolite, la guide nous donne des conseils pour ‘’ les traversées de rivières’’ en voiture. Si le cours d’eau est clair, il faut marcher à l’intérieur de celui-ci et faire plusieurs allers-retours pour s’assurer que le niveau de l’eau ne vient pas au-dessus de nos genoux. Si c’est au-dessus faire demi-tour ou demander l’avis d’un local ! Cependant, si l’eau est trouble, ne pas rentrer dedans sous peine de tomber nez à nez avec un crocodile et privilégier alors l’expertise des Costariciens en leur demandant : ‘’si ça passe… Ou pas !’’

Premier contact avec les routes Costariciennes : de l’appréhension à l’émerveillement 

Après cette réunion d’information, nous voici en route dans notre super bolide direction Samara, mais avant… un bout de route nous attend ! Bien que le GPS indique un 4 h de temps, au Costa Rica il est coutume de rajouter 1 h sur le temps indiqué. En effet, bien que certaines routes sont goudronnées, il demeure que les nids de poules sont très présents ainsi qu’une multitude de routes non asphaltée, appelées plus couramment ‘’ les pistes’’. Ainsi, avoir un 4×4 apparait essentiel et non un luxe, sous peine de tomber en panne ou de rallonger la route de plusieurs heures. 

Nous voilà en route (enfin merci à Pierre le conducteur, étant pour le moment trop peureuse pour prendre le volant en première). C’est la première fois que nous louons un véhicule, d’autant plus pour deux mois, dans un pays autre que le Québec ou la France. Nous ressentons une certaine euphorie, un mélange d’excitation, d’appréhension et un gout indéniable de liberté. Le décor qui se dévoile sous nos yeux rajoutant un certain éblouissement : nous empruntons des routes dans des montagnes, prenant de la hauteur sur San José. Peu à peu, la capitale de la Pura vida s’estompe derrière nous pour laisser la place à une jungle verdoyante s’intensifiant de virages en virages. Le poste radio, captant une station locale, nous accompagne, des mélodies aux notes colorées et chaleureuses accompagnées de paroles hispaniques. Nous avons même pu découvrir la chanson ‘’voyage, voyage’’ dans sa version espagnole ! Bref, bien que la route fût plus longue que ce que le GPS indiqué, elle fut enivrante, car elle sonnait le glas du début de cette nouvelle aventure sur le sol du Costa Rica. J’allais presque oublier que nous avons pu faire la connaissance du premier iguane de notre périple sur cette même route

Nous découvrons nos premiers restaurant locaux, appelé ‘’sodas’’. C’est la manière de se restaurer aux plus petits prix et surtout de découvrir la cuisine locale. Bien que le Costa Rica ne soit pas réputé par la richesse de sa gastronomie, nous sommes agréablement surpris par ce premier contact avec la cuisine locale. Nous découvrons ‘’ les chifrijos’’, une sorte de variante des ceviches à la viande ainsi que ‘’les casados’’ qui sont des assiettes complètes accompagnées notamment de haricot noir et de riz.

À la tombée de la nuit, nous arrivons à notre logement. Nous sommes accueillis par Olga, notre voisine qui est la tante de notre propriétaire.  Avec son grand sourire et le classique ‘’ Pura Vida’’, elle nous accueille chaleureusement. Elle nous avertit, entre autres, de ne pas être surpris si nous entendons ‘’ des cris ‘’ ; elle nous apprend qu’il s’agit des singes hurleurs du Guatemala ! Ni une ni deux, nous voilà à observer les arbres et à découvrir une famille de singes colocataires de notre jardin. La terrasse va ainsi devenir notre nouveau théâtre d’observation de ce voisinage improbable. Olga nous précise que nous pouvons emprunter une piste en terre devant la maison pour rejoindre plus rapidement le village de Samara et les plages. Après avoir observé par un coup d’œil rapide notre véhicule, elle rajoute ‘’ es une buena coche para la rivera’’. Nous ne pensions pas que notre premier passage de rivière arriverait dès le premier jour de conduite ! Nous retournons donc dans notre véhicule : direction l’épicerie. En effet, après quelques rapides virages entrecoupés de troupeaux de vaches et de jungle, nous tombons nez à nez avec la fameuse rivière. Nous prenons notre courage à deux mains, non sans quelques sueurs, et traversons la rivière sans nous arrêter (et ainsi ménager notre moteur). Pas peu fière de nous, nous nous dirigeons vers l’épicerie du village que nous regagnons en une douzaine de minutes.

À vrai dire, le coup de cœur avec Samara n’a pas été automatique, le premier aperçu étant une épicerie où s’enchaine un défilé de voiture. Nous essayons de reprendre des repères dans ce magasin où beaucoup de choses nous semblent nouvelles. Nous retournons à notre logement avec la ferme intention de découvrir Samara dès le lendemain. 

Bon plan et quelques informations

  • L’organisme ‘’toutcostarica’’, permet d’obtenir des devis de voitures dans différentes agences (C’est d’ailleurs la moins chère soumission que nous avons obtenue); offrant l’avantage d’avoir des interlocuteurs francophones qui restent disponibles tout le long de votre voyage. Ils offrent aussi une carte de réduction allant de 5 à 45 % dans différents logements et activités, l’amortissement étant très rapide et pouvant s’appliquer à des groupes jusqu’à 5 personnes ! De plus, le briefing de deux heures offert gracieusement si l’on séjourne la première nuit dans un de leur hôtel partenaire est une vraie mine d’information permettant de commencer le voyage sereinement. 
    lien du site ”toutcostarica” : https://www.toutcostarica.com

Conseils généraux sur le Costa Rica

  • Le coût de la vie au Costa Rica est légérement moins chers qu’en France, il faut donc prévoir le budget en conséquence. Avoir des logements avec une cuisine, permet d’amortir le coût de la vie sur place. 
  • La location de voiture, bien que dispendieuse, nous semble vraiment une bonne idée dans ce pays. Pourtant, habitués à voyager en sac à dos en prenant les différents transports locaux; nous avons décidé de louer un véhicule et nous n’avons pas regretté notre choix. Les transports entre les villes sont soit mal desservis (trajet beaucoup plus long) ou alors très dispendieux. De plus, cela nous a permis d’avoir un sentiment de liberté considérable, notamment en explorant des plages complétement désertes ! Cela a aussi permis d’amortir le prix du logement, car nous pouvions nous permettre d’être un peu reculé du centre ou d’aller dans des régions moins accessibles. De plus, si vous êtes un groupe d’au moins 3 ou 4 personnes je pense que la location est vite amortie.
  • Prévoir des jumelles pour observer les différent s animaux évoluant dans les arbres (singes, oiseaux, paresseux)
  • Prendre de la crème solaire indice 50, l’indice UV étant largement supérieur à d’autres pays (à titre d’exemple 20 minutes de soleil au Costa Rica équivalent à 1 h 30 en France en plein mois d’aout). Entre 12 h et 14 h l’indice UV était de 11 dans certaines régions ! 
  • Le temps est très variable entre le pacifique, les caraïbes ou encore des régions plus centrales comme Monteverde ou encore Lafortuna, prévoir un imperméable pour la pluie.

Originaire de France mais s’étant expatrier depuis 3 ans au Québec, plus exactement à Montréal. Depuis peu Psychologue numérique à temps complet, je relate mes différentes expériences et conseils autour de la thématique du voyage mais aussi de l’expatriation et de mon expérience de ‘’nomade numérique’’. Avec le même petit dicton en tête : ’’Au pire si ça nous plait pas on rentre et voilà tout’’.

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